OPÉRA AÏDA de Giuseppe Verdi (3h00)



Au cinéma Le Rialto de La Haye, le vendredi 19 avril 2024, à 20h00.

Renseignements au 02 33 17 58 74.



Équipe artistique.
Opéra en quatre actes (1871).

 

Musique / Giuseppe Verdi
Livret / Antonio Ghislanzoni
D'après Auguste Mariette

Direction musicale / Michele Mariotti
Mise en scène / Lotte de Beer
Décors et vidéo / Christof Hetzer
Artiste visuelle / Virginia Chihota
Costumes / Jorine van Beek
Lumières / Alex Brok
Dramaturgie / Peter te Nuyl
Conception et direction des marionnettes / Mervyn Millar
Chef des Chœurs / José Luis Basso

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

Réalisation / François-René Martin
Présenté par Alain Duault.

 

Distribution.

Il re / Soloman Howard
Amneris / Ksenia Dudnikova
Aida / Sondra Radvanovsky
Radamès / Jonas Kaufmann
Ramfis / Dmitry Belosselskiy
Amonasro / Ludovic Tézier
Un messaggero / Alessandro Liberatore
Sacerdotessa / Roberta Mantegna.



Présentation :

Créé à l’Opéra du Caire en 1871 pour célébrer l’ouverture du Canal de Suez, Aïda nous plonge dans le fantasme d’une Antiquité reconstituée. Au cœur de l’intrigue, un choix impossible entre l’amour et le devoir patriotique : une princesse éthiopienne captive et un militaire égyptien trahissent leur peuple et défient une puissante rivale, s’unissant jusqu’à la mort.

 

Marquée par le contraste entre un spectacle démesuré et la transition vers une dramaturgie
de l’intimité, la partition de Verdi réussit à distinguer le drame intérieur de ses protagonistes
de l’imposant cadre historique. L’œuvre réunit les thématiques chères au compositeur :
la nostalgie de la patrie perdue, la délivrance par la mort, l’opposition entre un présent décevant et un ailleurs idéalisé, le poids des pouvoirs religieux et politiques, éléments régulateurs d’un monde conçu comme un piège. 

 

La metteure en scène hollandaise Lotte de Beer, pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, choisit de porter un regard critique sur la représentation européenne des peuples colonisés, nous incitant à repenser notre rapport aux productions esthétiques du passé et du présent.